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Redonner à l'oeuvre du peintre Louis Touchagues sa place méritée dans le patrimoine artistique...

Musées où voir l’oeuvre de Touchagues

L’oeuvre de Touchagues est extrêmement dispersée, le peintre n’ayant pas souhaité la faire gérer de son vivant. Touchagues a beaucoup produit et beaucoup vendu, mais il n’existe pas de catalogue, sauf ceux des expositions auxquelles il a participé. Qui plus est, à sa mort, les oeuvres présentes dans son atelier ont été vendues aux enchères. Les propriétaires d’oeuvres sont restés isolés, qu’ils soient acheteurs ou héritiers. Résultat : aucune entité n’a pris en charge la rédaction d’un catalogue raisonné et il est aujourd’hui bien difficile d’avoir une vue analytique de l’oeuvre qui est très éclectique, Touchagues ayant touché à toutes les techniques et abordé de nombreux sujets.

Dans les années 90, l’association Touchagues a commencé la construction d’un catalogue raisonné sur la base de l’inventaire de la succession et des ventes qui ont suivi. Ce travail ambitieux mais fastidieux n’a pas abouti faute de ressources. Seuls existent des catalogues partiels qui ne couvrent qu’une petite partie de l’oeuvre.
Faute de document de synthèse, l’esprit curieux qui voudrait comprendre l’évolution de l’oeuvre peinte de Touchagues se tournera d’abord vers la presse artistique française qui a édité des articles illustrés et des reproductions tout au long de la carrière du peintre. Ces documents sont nombreux mais quelquefois difficiles à trouver. Le seul document autobiographique de Touchagues : « En dessinant l’époque » est plus focalisé sur le contexte de réalisation de l’oeuvre que sur l’oeuvre elle même. Le plus gros de l’oeuvre est aujourd’hui détenu par des collectionneurs privés. Comme il n’existe pas de musée Touchagues, l’esprit curieux devra ensuite aller visiter les nombreux lieux et musées qui présentent des oeuvres de Touchagues au public pour construire son opinion. Les collections ne sont jamais très importantes, une dizaine d’items tout au plus par musée. On peut citer :

  • Le Musée Toulouse-Lautrec, Albi.
  • Le Château-musée Grimaldi, Cagnes-sur-Mer.
  • Le Musée Antoine-Vivenel à Compiègne.
  • Le Musée Eugène-Boudin de Honfleur,
  • Le Musée des Beaux-Arts de Lyon.
  • Le Centre national du costume de scène, Moulins.
  • Le Musée des Beaux-Arts de Nice.
  • La Bibliothèque et le musée de l’Opéra de Paris.
  • Le Bar-fumoir de la Comédie-Française, Paris.
  • Le Bar du Théâtre de l’Odéon, Paris, fresques murales.
  • Le Musée national d’Art moderne, Paris.
  • Le Centre Georges-Pompidou, Paris.
  • Le Musée d’Art moderne de la ville de Paris.
  • Le Musée du Petit Palais, Paris.
  • Le Musée Bourdelle, Paris.
  • Le Musée Carnavalet, Paris.
  • Le Station de métro Franklin D. Roosevelt, Paris, (le panneau en gemmail est aujourd’hui démonté)
  • Le Musée d’art et d’archéologie du Périgord, Périgueux.
  • Le Musée Paul-Dini de Villefranche-sur-Saône.
  • Le Victoria Museum de Londres
  • La Bibliothèque nationale de France, qui conserve quelques dessins originaux de décors et de costumes de théâtre
  • La Chapelle de l’Ermitage du Mont Cindre, Saint Cyr au Mont d’or, fresques murales
  • Le Restaurant Lasserre, Paris. Plafond mobile décoré par Touchagues en 1952, démonté et remplacé en 2017 par un plafond de verre.

Plafond mobile du restaurant Lasserre décoré par Touchagues : projet et réalisation 1952