L’épidémie de Covid 19 est arrivée en France au début de 2020. Pour la contrer, les autorités ont mis en place un confinement très strict qui, dès début mars, a interdit toute réunion ou événement culturel. La situation s’est améliorée dans le courant de l’été et nous avons pu organiser les Journées du Patrimoine à l’Ermitage en septembre de façon presque normale.
(1) Concert à la chapelle le vendredi 18 septembre Après 6 mois de contraintes Covid, nous avions envie d’organiser un concert mais sans nous engager dans un événement trop important, le risque d’annulation planant toujours. Nous avons monté un concert de jazz autour de deux musiciens aguerris, Michel Lavignole à la flûte et Xavier Bozetto qui testait une guitare hybride à 7 cordes : trois cordes de basse et quatre cordes de guitare. La flûte fait partie des instruments bien adaptés au volume de la chapelle. Le son était bon, le jazz pioché dans le répertoire classique aussi. Le public qui avait bravé la crise Covid (environ 35 entrées payantes) a passé un bon moment, même si nous n’avons pas pu organiser de pot avec les musiciens.
(2) Visites guidées de l’Ermitage samedi et dimanche après midi comme les années précédentes avec les guides municipales et l’association Le Mont Cindre et son ermitage. L’association Louis Touchagues a pris en charge les visites des fresques. Comme aucune autre visite n’avait pu être organisée en 2020, il y avait foule.
(3) Atelier d’art pour enfants « sur les traces du peintre Louis Touchagues » dans le potager de l’ermite samedi 19 et dimanche 20 septembre après midi. Cette année nous avons redemandé à Marion Renard d’organiser l’atelier autour d’autres œuvres de Touchagues que celles de l’Ermitage. Nous avions imprimé des dessins de costumes de théâtre et d’images de mode pour servir de modèles. Marion a monté un atelier léger de monotype. L’objectif était de faire découvrir ce procédé simple et original qu’est le monotype aux feutres, et de permettre à chacun de découvrir l’univers de Louis Touchagues, à travers la création d’une silhouette de mode. Les enfants, assez nombreux ont bien accroché et chacun a pu repartir avec un peu de l’esprit de Touchagues.
